NEHERA



PHOTOGRAPHIE – Angie Kremer
MANNEQUIN – Anna Sophia Evers @The Face Paris
STYLISME – Paul Tautuu & Benjamin Curbet@Les Têtes de Pub
MAQUILLAGE – Rocio Roldan
COIFFURE – Luna Butez & Jason Thomas
RETOUCHE – Pieter Hanja
Crédit photographe : Chris Lin
Crédit photographe : Cedric Canezza
Cette saison Dany Atrache a promené ses invités dans les murs de l’école de médecine à Paris comme dans un jardin secret… Un monde de rêves inavoués de femme à la beauté enchanteresse.
Cette femme libre, presque sauvage, affranchie de tous les codes est déterminée à avancer dans ses choix. Elle affirme un style moderne et poétique à la fois en jouant avec des matières nobles telles que l’organdi ou la soie rehaussés d’imprimés et de broderies de fleurs dans des coloris variant du pastel au bleu nuit avec des color-blocks blanc, noir et argent.
La femme Dany Atrache Couture de cette saison assume les regards et s’en amuse, elle est multiple, elle est haute en couleurs, elle est séductrice et tout autant fragile, elle est tout et son contraire à la fois, au gré des jours. C’est une femme qui n’a besoin d’aucun ornement superflu pour se démarquer, juste d’une robe dessinée par son couturier favori pour sa traversée de cette douce saison.
Le streetwear décalé de Ruben Bissoli, de la marque 8IGB, rencontre la couture d’Armando Costa dans un dialogue sans précédent, frappant avec un langage visuel fort et débridé.
Une vue rafraîchissante et sans inhibition de la garde-robe des hommes pour un ensemble éclatant, brouillant les frontières entre religion et publicité, fantasmagorie mondiale et folklore local, jouets et gadgets pour enfants.
« Our Fall/Winter 2019 collection takes inspiration from a brief creative period ranging from the mid 1910’s through to the start of the 1930’s known as Swedish Grace. A period when architecture, art and craft balanced between a classic and modern expression. It was a time full of creativity influenced by the big changes that was happening in society and the world as a whole. The fall of empires, the dawn of new democracies, the introduction of universal right to vote in Sweden. A time of tumult, but also full of energy and creativity. A dawn for a new society and space for new ideas. As Sweden took the step into being a modern, industrialised country, something magical happened. «
PHOTOGRAPHIE – Naomi Wu @Les Têtes de Pub
DIRECTION ARTISTIQUE – Les Têtes de Pub
MANNEQUINS – Ann Zhabska, Aneta Dolejsova
et Laurine Daboville @Crystal Model Management
STYLISME – Paul Tautuu @Les Têtes de Pub
ASSITANTE STYLISME – Léa Couve @Les Têtes de Pub
MAQUILLAGE – Benoit Claverie
ASSISTANTE MAQUILLAGE – Prunelle Chaix-Pereto
COIFFURE – Cynthia Lefebvre
SET DESIGN – Les Têtes de Pub
STUDIO – Mon Shooting
« We are in the 80’s at the dawn of the end-of-the-year ball, long- awaited event by the American youth, in particular the girls. Their dream: be elected queen of the ball beside their love.
But what would happen if the dream turns into a nightmare? How can one imagine that that evening the love of their youth would end their story? What will be the reaction of these young girls with distinct characters?»
« Going deep down into the emotion and consciousness, and sinking into a light that contains everything, ready to be embraced, to be healed, to be protected, to emerge, to be a whole. With a pure attitude, AT–ONE–MENT pursues female consciousness, emotion, and soul, dedicates to explore the most delicate dressing experience. It’s a fashion expression of the spiritual experience of its founder and designer Wanbing Huang, and it is also a living being that embraces art, spirituality, and awareness. »
Designer
» From my second residence to my source of inspiration, Paris has always had a special place in my heart, both personally and professionally – France won the FIFA World Cup this year, I was inspired by this iconic victory in this country, I am pleased to announce my collaboration with Paris Saint-Germain, one of the best football teams in the world.
For my next fashion week show, I added my creative style to create new designs, I also worked with some team icons like Neymar and Mbappé, to create colorful portraits that represent the collection. For me, creativity has no boundaries and I really challenged myself to explore a new field. »
Designer
» The SS19 collection is the result of the designer’s intense creative process, imbued with a poetic feeling and with influences stemming from the Sahara Desert and the color of Morocco. A modern dichotomy that captures within the lace the most unbridled romanticism. Touch the desert, touch the cactus, touch the color of carpet and travel with the mind.
The chromatic mixtures that M.G.Lenoir uses for her clothes are unexpected and rare, offering a wonderful story to dream and wear. She is an embroidery creator who embroidered her original illustration with delicate silks, and set into the clutches, named Fantasy clutch. «
gehe nie zu weit, aber gehe immer weit genug! für adrian runhof und johnny talbot ist das nicht nur designmotto, sondern entspricht ihrer lebensphilosophie.
der talbot runhof look läßt sich am besten anhand der talbot runhof kundin beschreiben: sie hat charme, witz und noblesse, die man manchmal erst auf den zweiten blick bemerkt. sie achtet auf ein paar faszinierende details, die sich nicht aufdrängen, aber am ende die brillanz ihres looks ausmachen. sie wirkt erfrischend schlicht, ist es aber nicht. ihre subtile eleganz macht ihre vollkommenheit aus.
Designers
» Unattainable, courageous, brilliant: our spring/summer 2019 is an ode to all women who take what they want when they want it.
Strong shoulders as fluttering flounce, infinity sleeve or flowing cape. an emphasis on strength with feminine features such as ruffles and frills, tongue-in-cheek details and seductive slits are the insignia of power.
Disco glam and sports couture join forces to create the wardrobe of the future. athletic bomber jackets and dazzling cocktail and evening dresses in sparkling, iridescent, metallic and sequin dreams.
Safari and camouflage-inspired dresses appeal to your adventurous spirit with cosmopolitan understatement in shades of silver, nude, khaki, lemon and black. «
Designers
La love story des tendances. Peintures éphémères de collections, Jane de boy expose ses choix de pièces et de marques dans son salon aux Quinconces. Immersion dans le dressing de Marie, directrice de Jane de Boy, exposé au public au Cap-Ferret, à Bordeaux ou à Arcachon.
Au départ, il s’agissait d’un partage avec ses copines. Depuis 19 ans, elle observe les tendances s’imposer, les silhouettes évoluer. Cette envie de diffuser cet art de vivre l’amena à créer plusieurs boutiques.
Dépassement des frontières ; le site internet ouvre les collections sur le monde. Saison après saison, les sélections évoluent et Jane de Boy travaille maintenant avec plus de quatre-cents marques.
Spontanéité des goûts, casser les codes. On est loin du côté épuré très présent au sein des marques de luxe. Portants blindés et silhouettes de sous-vêtements sur quelques uns suspendus. On retrouve les basiques auxquels se confondent des pièces plus mordantes. On pense notamment à Raquel Allegra. Vague de bohème au style prononcé. Plus qu’une boutique de mode, c’est un art de
vivre. On retrouve des ouvrages liés à la culture, de la parfumerie, ou de l’épicerie.
En effet, Jane de boy c’est le désordonné organisé à l’allure amoureuse.
Avant-gardiste sans extravagance ; rester dans l’air du temps. « J’aime, j’aime pas. Au studio ça fuse ». C’est l’endroit d’expression de Jane de Boy. L’équipe flâne lors de défilés à la recherche de rencontres, de coups de cœur et d’émotions. Capter l’air du temps et transformer les collections en une sélection que l’on découvre avant les grandes tendances autour de belles rencontres.
Réel phénomène en vogue. Sylvain Norget, nouveau directeur artistique apporte une nouvelle dimension au travers de l’art de la photographie. Shooting aux allures rétro, à la « Charlie et ses drôles de dames ». A la recherche de réalité, mettre sans cesse en mouvement cette passion. Le visuel parle.
Jane de Boy ; la femme plurielle et singulière à la fois.
Rédaction Les Têtes de Pub – Cloé Cothenet
Jeudi 1er mars, immersion au Kogan Gallery. Années 90 imposées, au son des platines. Lancement de la marque haut de gamme « Ntuch » ; Socrate, plus connu sous le nom de Mac Tyer nous emporte dans son univers. « La mode, c’est imposer un nouveau courant, et j’ai cette ambition de changer la façon que les gens ont de s’habiller ».
Connu en tant que rappeur, cet artiste dévoile au public sa sensibilité vis-à-vis des codes vestimentaires. « J’ai toujours aimé la mode. Dans les années 2000, j’étais le premier mec des quartiers qui connaissait les boutiques de luxe ». A l’époque pourtant critiqué dans le milieu, il n’a cessé d’exprimer son avant-gardisme.
Les messages et les émotions que l’on ressent au travers de ses compositions musicales se mêlent à ce qu’exprime sa nouvelle collection. Il cherche à créer de l’inspiration, en particulier auprès des jeunes des quartiers dont lui-même est issu. « Je sais que la plus belle chose que l’on peut laisser à une jeune génération ce sont des actes qui les inspirent. C’est un héritage, un beau partage ».
Il a lancé une première marque « streetwear », Untouchable, qui expose un réel concept. Il s’agit de diffuser la volonté et l’espoir ; donner la force au monde de se battre face aux difficultés de la vie. Pour illustrer cela, il avait choisi de ne pas vendre sa collection en boutique, mais de créer un showroom à son studio, à Aubervilliers. Il accorde une réelle importance à l’emplacement de celui-ci, dans la banlieue du 93, au cœur de son quartier. Cela donne d’autant plus de valeurs à ce qu’il entreprend. Impactante et prononcée, la décision de Mac Tyer marque et insiste sur la transmission de l’espoir.
Désormais, il dévoile une collection haut de gamme en créant sa nouvelle marque « Ntuch », qui n’aurait pu exister sans « Untouchable ». « C’est la rue qui m’a soutenu pour réaliser mon projet, et je la défend. C’est comme si on la sortait de la médiocrité ». Ces propos soulignent son envie de bousculer les codes et les visions.
« Porter de la couleur donne un air plus heureux.
Il faut pratiquer sa propre thérapie du soi même avec le vêtement »
Made in France, il travaille dans des ateliers parisiens et collabore notamment avec Benoît Rodier, pour designer ses collections oversize. « Ce que j’aime, c’est qu’aujourd’hui, avec une mode qui était vue comme une sous culture dans les années 90, on arrive à une période où elle est enfin estimée ». Le vintage du moment.
La nostalgie de certains temps. Il revisite ces années, avec des dessins raffinés. Présence d’orange ; il choisit d’apporter de la couleur à ses pièces afin d’altérer les teintes sombres des looks parisiens. « Porter de la couleur donne un air plus heureux. Il faut pratiquer sa propre thérapie du soi même avec le vêtement ». Pop-up stores, look books et évènements sont prévus pour dévoiler ses pièces au grand public.
En parallèle, il poursuit sa carrière de rappeur avec l’enregistrement d’un nouvel album et produit un jeune artiste « Rémy », issu de sa banlieue. Exposition sur le devant de la scène du rap, il stimule son talent.
« J’entretiens un lien très fort avec lui, c’est comme un petit frère ».
Prêt à démocratiser son style, Mac Tyer redessine les codes de la culture urbaine et du luxe au son de la rue.
Rédaction Les Têtes de Pub – Cloé Cothenet